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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 10:55

L’art & la manière de nous faire avaler des « couleuvres » !

Ingrédients pour un cocktail (plus de 300 salariés) :

  1. Un vieil accord de 2001, revu en 2005. (Vin)
  2. Une Direction, des « collaborateurs » ou « managers » peu importe ! (Alcool blanc, cognac …)
  3. De la communication, à dose modérée (Sucre)
  4. De la concertation avec le Comité d’Entreprise. (Fruits)
  5. Un peu de légalité. (épices)
  6. Une pointe de syndicats (Tabasco) facultatif, ça pique !

Versez le tout dans un shaker, agitez bien et servez vite dans un verre édulcoré (trempez votre verre dans du sirop et après dans du sucre) car le verre n’est pas top, il est là pour faire joli !

Buvez le tout d’un seul tenant, attendez un peu ! Un gout amer peut se dégager ! Alors, forcez sur les « collaborateurs », sur la Communication et sur le Comité d’Entreprise. Évitez les syndicats et la légalité, ça peut donner des brûlures d’estomac et engendrer des maux de têtes.

Réessayez ! Si vous avez toujours un gout bizarre ! C’est qu’on essaie de vous faire boire une « couleuvre » mais on ne vous laisse pas le choix, vous êtes obligez de tout avaler !

Y’a pas à dire, si vous mettez de la « gnognote », vous pouvez rajouter du cognac… ou du sucre et des fruits pour masquer l’amertume, vous obtiendrez toujours de la « gnognote ».

Voici la recette qui est actuellement appliquée pour les négociations sur l’avenant 35h. La Direction essaie de faire passer en force son avenant :

  • en disant aux syndicats « vous validez tout … sinon rien ! »,
  • en mettant également la pression par le biais de salariés et des élus du Comité d’Entreprise.

Pour rappel, nous sommes pour le paiement des heures supplémentaires ou le placement sur un CET … mais il faut que l’accord, DANS SON ENSEMBLE, aille dans l’intérêt de tous les salariés. Nos blocages concernent les temps de pauses et les temps de trajets que la direction veut enlever du temps de travail effectif. Ce sont des acquis sociaux, il est donc hors de question que l’on régresse au nom de la « flexibilité » ou en plus clair « travailler plus sur une même journée ».

Ce qu’il risque d’arriver, si nous acceptons l’accord tel qu’il est proposé.

Exemple : un salarié part en déplacement pour une journée continue, pourra faire une journée de

11 h30 c’est-à-dire :

  • 1h de trajet enlevé du temps de travail effectif mais modulé
  • 0h30 de pause modulé
  • 10 h de travail effectif

Nous sommes à l’écoute des salariés et notre porte est toujours ouverte, vous nous avez fait confiance lors des élections CE/DP, nous respecterons nos engagements pour le bien des salariés !

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