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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 09:50

Depuis des années, face à la montée en puissance des syndicats CGT, le groupe Terrena manie « la carotte et le bâton » pour faire rentrer dans le rang les militants qu’elle considère comme récalcitrants.
Les directions des filiales, sous la houlette de la maison mère Terrena, font du zèle. C’est particulièrement le cas chez Elivia, Boyé Accouvage, Val Nantais... La CGT a eu l’occasion d’engager diverses initiatives pour combattre ces attaques perpétrées contre ses militants souvent avec la complicité de syndicats CFDT intégrés aux stratégies de la « maison ».
Terrena doit savoir que la CGT ne laissera pas ses militants attaqués dans leurs responsabilités syndicales, dans leur vie professionnelle et dans leur vie quotidienne. Notre organisation syndicale envisage, si cela devait perdurer, des initiatives à la hauteur des brimades et répressions auxquelles sont confrontés les élus et mandatés CGT.
Dans ce sens, un recul sérieux a été imposé et est à mettre à l’actif de la ténacité des militants concernés de la CGT dans leur combat solidaire.
Chez Boyé Accouvage, l’inspecteur du travail, refuse le licenciement d’une élue CGT du personnel et par ailleurs mandatée dans divers organismes de protection sociale notamment. Les motivations qui conduisent à cette décision administrative démontrent le lien évident entre les activités revendicatives de la CGT et l’acharnement que met la direction à se débarrasser d’une militante porteuse des attentes et aspirations des salariés. L’inspection du travail pointe en outre l’absence totale de la CFDT dans la défense des intérêts des salariés. Cela met en lumière qu’en l’absence de la CGT, il n’y aurait, de fait, plus de syndicat dans l’entreprise. Dans ses motivations, l’inspecteur pointe les dissensions existant entre la CGT et la CFDT qui a voté le licenciement de notre camarade. Dans ses considérations, il explicite « que la CFDT n’assure pas pleinement ses missions », et fait une liste non exhaustive des revendications que la CGT « pose en réunion DP (qui) sont souvent pertinentes ». Il constate que la CGT a mis en avant à plusieurs reprises des manquements graves de la direction face à ses obligations légales « et justifiées juridiquement » et qui sont restés sans suite. Il conclut « que l’enquête (qu’il a diligentée) permet d’établir un lien entre les sanctions envisagées à l’encontre (de l’élue CGT) et ses mandats de déléguée du personnel et de membre du CE ».
Terrena voudrait imposer « sa loi ». La CGT va poursuivre la lutte pour lui faire entendre raison. Les salariés, les élus et mandatés CGT des filiales du groupe agissent et agiront en toute solidarité.
Montreuil,
Le 29 juin 2015

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