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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 16:45

Le gouvernement devra rendre compte !

Mardi 12 janvier 2016

Communiqué de presse commun

CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear

Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.

Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.

Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.

Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme.

Le juge vient de prendre la décision de suivre le procureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.

Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !

POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?

C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.

Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.

Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».

LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !

Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.

Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.

L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.

Montreuil, le 12 janvier 2016

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 15:26


ATTENTATS A PARIS
L’Union Départementale CGT du 49 et ses 5 Unions Locales (Angers, Trélazé, Cholet,
Saumur et Segré) sont indignés et profondément touchés par les attentats criminels
qui ont été perpétrés à Paris. Elles condamnent sans appel ces actes barbares.
Toute la CGT du Maine et Loire tient à témoigner son soutien et sa solidarité à
l’ensemble des familles touchées par cette tragédie.
Elle salue la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des agents des services et
entreprises publics, qui montrent en chaque circonstance leur engagement au service
des populations.
Les militants et les syndiqués de la CGT continueront plus que jamais à défendre les
valeurs de solidarité, de paix et de fraternité. Alors que notre société vit une crise
économique et sociale terrible, ces fondamentaux doivent être plus que jamais à
l’ordre du jour.
Au-delà des mesures de sécurité que vient de prendre le gouvernement, la CGT
réaffirme fermement son attachement aux libertés individuelles et collectives.
Face à ces actes criminels, toute tentative de stigmatisation, de culpabilisation ou
d’opposition de travailleur-se-s entre eux, doit être fermement condamnées.
Cette tragédie sans nom ne saurait nous faire oublier que depuis des années, en Irak,
en Syrie, au Liban, des centaines de femmes, d’hommes et d’enfants tombent,
chaque jour, sous les balles des mêmes fanatiques. Les démocraties occidentales,
depuis des décennies ont semé le chaos en Afghanistan ou en Irak. Elles se sont
alliées avec des régimes qui ont enfanté les monstres nommés « salafistes, al-qaïda
ou daech ». L’exploitation effrénée, la misère sociale, la pauvreté qui s’abattent sur
les populations, tant en France, en Europe et à travers le monde, au nom d’intérêts
économiques privés, sont un terreau favorable pour les gourous fanatiques de tous
poils.
Plus que jamais, le mouvement syndical international doit s’unir pour appeler les
travailleur-se-s à se mobiliser et combattre, partout, toutes les inégalités, pour
gagner un monde de justice sociale, solidaire et de paix.
Angers, le 18 novembre 2015

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 14:42

TOUTES LES VIOLENCES

SE CONDAMNENT

Alors que la direction vient d’annoncer un nouveau plan désastreux pour l’emploi, près de 3 000 emplois vont être dans un premier temps supprimés, tout le monde gardera en mémoire les images diffusées de la violence avec laquelle certains dirigeants ont été traités après le CCE du 5 octobre.

Depuis 2008 des efforts incessants sont demandés à l’ensemble des salariés. 15 000 postes ont été supprimés. Des milliers de « nos collègues se sont sacrifiés pour que ceux qui restent aient un avenir ». C’est ainsi que communique la direction.

Un peu avant ses envolées de Royaumont, Alexandre de Juniac de passage à Strasbourg le répétait haut et fort : « il faut se battre à MORT, à MORT !! » Voilà le discours d’un chef de guerre qui plonge ses salariés dans un combat sans pitié…

Déjà 7 ans, plus de 84 mois, plus de 2550 jours, que de nombreux salariés, au quotidien subissent l’autre violence. La violence sociale, celle qui assombrit inexorablement l’avenir.

Elle ronge les esprits dès le matin. Il n’est pas rare qu’elle se transforme en angoisse, pas seulement le soir, mais sitôt que nos yeux se posent sur notre uniforme, celui qu’il faut revêtir avant d’aller travailler. Au travail, d’autres tensions naissent, plus machiavéliques, le jeu des « chaises musicales », car il n’y a plus de places pour tout le monde.

De nombreuses expertises votées dans nos CHSCT traduisent cette violence sociale. Sa cousine, celle du désespoir l’accompagne en silence. Elles touchent toutes les populations, de l’ouvrier au cadre en passant par le technicien. Personne n’est à l’abri.

La direction nous a plongés dans le tunnel de transform, au bout duquel la lumière devait rejaillir. Trois années plus tard, nous sommes toujours loin de la surface, toujours au fond du trou. On nous propose de creuser avec nos ongles, tout en gardant le sourire et l’espoir.

Et alors, on s’étonnerait de la violence ? Il est toujours plus aisé d’avoir une réaction sur les conséquences plutôt qu’une analyse sur les causes.

Réfléchir à l’origine de ce mal qui peut se répandre en chacun de nous. Quel est son mode de transmission, quelles sont les populations les plus sensibles, celles qui seront les premières exposées : voilà de véritables sujets pour nos ressources humaines en peine.

Ne feignons pas l’hypocrisie, car chaque individu réagit en fonction de ses capacités personnelles, sociales et de son environnement immédiat. Cela doit nous alerter au plus haut point. Un des maux qui détruit le tissu social de notre compagnie vient d’être révélé au grand public. Il est urgent que tous les mauvais chantages cessent définitivement, notamment ceux qui alimentent et opposent les personnels entre eux, afin de permettre la mise en place d’un véritable dialogue social au sein de notre entreprise. Sans quoi, d’autres violences, plus sourdes, plus graves, résonneront comme le glas.

La manifestation d’aujourd’hui a regroupé plusieurs milliers de salarié(e)s. Nous tenons à saluer le calme, la dignité et l’esprit de camaraderie avec lesquelles ils se sont rassemblés, toutes catégories confondues, personnels sol, navigants commerciaux et techniques, ce qui ne s’était jamais vu avant aujourd’hui à air France.

Voilà la véritable image forte de la journée que les médias auraient dû reprendre !

La Cgt condamne les agressions physiques qui ont eu lieu ce jour. La Cgt condamne tout aussi fermement l’attrition et les licenciements que la direction s’apprête à mettre en œuvre. « Qui sème le vent récolte la tempête ».

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 07:47

le Président de la République continue de parler de l’illisibilité du Code du travail. Mais ce qui gêne la lisibilité du Code du Travail, c’est avant tout la multitude de dérogations qui ont été imposées au cours des années par les employeurs ! Et François Hollande voudrait faire de ces dérogations, la règle !
La CGT réaffirme que le Code du Travail est le socle minimal de garanties collectives. Il doit être applicable à tous. Les négociations à l’entreprise doivent améliorer ces garanties, pas les fouler au pied ! Salariés et employeurs ne sont pas à égalité dans l’entreprise. C’est la condition même du contrat salarial.
Il est temps que nos gouvernants arrêtent de jouer les illusionnistes en inventant une réalité qui n’existe pas. Ce n’est pas pour rien que la première cause de faible syndicalisation en France, c’est la peur de se faire discriminer, voire licencier !

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 14:41

« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…

Les affaires judiciaires de Roanne, des « 5 d’EDF-GDF », l’inspectrice du travail à Annecy poursuivie par Tefal, de la Bourse du travail du Blanc-Mesnil, de Chartres, du Havre, de Villefranche-sur-Saône, de la Caisse d’Épargne de l’Ile de France… sont autant de preuves d’une volonté patronale et d’une partie du pouvoir judiciaire, de criminaliser l’action syndicale dans un contexte d’action collective (Grève, manifestation…).

Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militants syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical !

Pour la CGT, porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT ! La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 09:50

Depuis des années, face à la montée en puissance des syndicats CGT, le groupe Terrena manie « la carotte et le bâton » pour faire rentrer dans le rang les militants qu’elle considère comme récalcitrants.
Les directions des filiales, sous la houlette de la maison mère Terrena, font du zèle. C’est particulièrement le cas chez Elivia, Boyé Accouvage, Val Nantais... La CGT a eu l’occasion d’engager diverses initiatives pour combattre ces attaques perpétrées contre ses militants souvent avec la complicité de syndicats CFDT intégrés aux stratégies de la « maison ».
Terrena doit savoir que la CGT ne laissera pas ses militants attaqués dans leurs responsabilités syndicales, dans leur vie professionnelle et dans leur vie quotidienne. Notre organisation syndicale envisage, si cela devait perdurer, des initiatives à la hauteur des brimades et répressions auxquelles sont confrontés les élus et mandatés CGT.
Dans ce sens, un recul sérieux a été imposé et est à mettre à l’actif de la ténacité des militants concernés de la CGT dans leur combat solidaire.
Chez Boyé Accouvage, l’inspecteur du travail, refuse le licenciement d’une élue CGT du personnel et par ailleurs mandatée dans divers organismes de protection sociale notamment. Les motivations qui conduisent à cette décision administrative démontrent le lien évident entre les activités revendicatives de la CGT et l’acharnement que met la direction à se débarrasser d’une militante porteuse des attentes et aspirations des salariés. L’inspection du travail pointe en outre l’absence totale de la CFDT dans la défense des intérêts des salariés. Cela met en lumière qu’en l’absence de la CGT, il n’y aurait, de fait, plus de syndicat dans l’entreprise. Dans ses motivations, l’inspecteur pointe les dissensions existant entre la CGT et la CFDT qui a voté le licenciement de notre camarade. Dans ses considérations, il explicite « que la CFDT n’assure pas pleinement ses missions », et fait une liste non exhaustive des revendications que la CGT « pose en réunion DP (qui) sont souvent pertinentes ». Il constate que la CGT a mis en avant à plusieurs reprises des manquements graves de la direction face à ses obligations légales « et justifiées juridiquement » et qui sont restés sans suite. Il conclut « que l’enquête (qu’il a diligentée) permet d’établir un lien entre les sanctions envisagées à l’encontre (de l’élue CGT) et ses mandats de déléguée du personnel et de membre du CE ».
Terrena voudrait imposer « sa loi ». La CGT va poursuivre la lutte pour lui faire entendre raison. Les salariés, les élus et mandatés CGT des filiales du groupe agissent et agiront en toute solidarité.
Montreuil,
Le 29 juin 2015

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 16:15

Jeudi 18 juin, une réunion sur un projet d’accord de la complémentaire santé a été signée et sera applicable au 1er janvier 2016.

Cet accord va permettre aux salariés qui le souhaitent, de quitter la complémentaire santé obligatoire de l’entreprise, à condition que les conjoint(e)s aient une complémentaire santé obligatoire FAMILIALE !

Pour cela, il faudra joindre les justificatifs nécessaires tous les ans. Il faudra également que les remboursements proposés par l’autre mutuelle ne soient pas inférieurs à celle de l’entreprise.

Nous avons également signé un accord salarial qui paraîtra peut-être peu élevé aux yeux de certains salariés, mais il aurait été difficile de mobiliser beaucoup de personnes au vu de la participation aux bénéfices qui était plus conséquente que prévu.

Rappelons que les participations aux bénéfices ne contribuent en rien pour la retraite.

Nous avons obtenu :

  • Une augmentation de 0.5% au 1er juin 2015 au lieu du 1er juillet
  • +1€ sur toutes les astreintes au lieu de 0€
  • Une enquête sur l’acquisition du chèque déjeuner (connaître votre avis sur la mise en place de celui-ci au sein de l’entreprise).

St Laurent de la plaine, juin 2015

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 14:44

Suite aux articles du Courrier de l’Ouest et de Ouest-France, la CGT Grelier tenait à réagir aux commentaires de la Direction.

  1. Concernant la politique d’investissement, nous pouvons que nous en réjouir car il y a longtemps que l’entreprise n’avait pas investi autant.
  1. Concernant la politique commerciale, on émettra une réserve car en ce moment il est davantage pratiqué une politique d’exportation d’œufs à couver dans le monde, qu’une politique de vente de dindonneaux. Les conséquences sur l’emploi risqueraient peut-être de se faire sentir dans les années à venir.
  1. Concernant la politique d’embauche, il n’ y a eu quasiment aucune embauche depuis qu’Hendrix Genetics à repris Grelier, favorisant plus le recours à l’intérim malgré l’accord génération signé par la CGT et la CFDT qui n’est pas appliqué à ce jour.
  1. Concernant la politique salariale, la direction se plaint qu’elle ne trouve pas de salariés, mais faudrait-t-elle d’abord qu’elle se pose les bonnes questions !

Comment voulez-vous attirer les personnes quand vous pratiquez des salaires avoisinant le SMIC !

C’est dommage car c’est un métier passionnant qui pourrait susciter des vocations. Comme dans tout métier, il y a des contraintes, chez nous c’est la chaleur, l’humidité, la poussière, le travail de nuit, le port de charges, les produits chimiques (port d’Equipement de Protection Individuelle) … Rappelons que lors des différentes visites, les auditeurs soulignent toujours un grand professionnalisme de la part des salariés, mais malheureusement celui-ci n’est pas valorisé comme il le faudrait, cette année nous avons eu 0% d’augmentation !

Suite à cela, nous envisageons d’envoyer un préavis de grève si la direction refuse de revoir sa politique salariale surtout quand vous touchez de l’aide de l’état, d’allègement de charges patronales, du CICE… les salariés ont également le droit d’avoir des salaires décents.

Philippe GUINOISEAU - Délégué Syndical CGT

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:34

Comme vous avez pu le voir, la Direction a communiqué sur les négociations salariales en donnant ses explications qui ne sont pas forcément exact.

Pour tout vous dire, nous sommes revenus à la table des négociations avec des propositions à la baisse sans que cela nous satisfassent réellement, mais la « conjoncture » est là et au vu de la participation aux bénéfices exceptionnelle cette année !

Nous avons donc proposé une augmentation de 1% pour toute la grille à partir du 1er Janvier 2015 avec possibilité de faire cette augmentation en 2 fois.

La direction a au début campé sur son augmentation de 0,22% puis en rognant sur la complémentaire santé et les astreintes, est revenue avec une proposition de 0.5% au 1er avril 2015 pour toute l’année en invoquant une fin et un début d’année difficile ainsi qu’une augmentation salariale en 2014 plus importante que l’inflation… 0,5% c’est trop peu, vous méritez plus que ça ! Nous n’avons donc pas accepté, c’est pourquoi nous n’avons pas signé de protocole de désaccord en attendant de vous consulter.

N’oublions pas que l’entreprise a déduit de ses charges les montants du fameux CICE en 2013 (332 000 €) & en 2014 (+ 400 000€) qui devrait servir aussi à augmenter les salaires ; qu’elle bénéficie aussi de la « loi Fillon » sur les bas salaires (565 000€ en 2013), d’un allègement de charges sur les cotisations familiales (ce qui représente un gain d’environ 30€ en moins par salarié et par mois). On ne le répète jamais assez, ce sont nos impôts que l’on redistribue aux patrons et sans contrepartie.

L’entreprise investit dans le matériel mais pas dans les salaires, il y a toujours de bonnes raisons pour ne pas augmenter nos salaires (c’est la crise, la concurrence, les prix de l’aliment, les taxes, la compétitivité…) et pourtant on nous en demande toujours plus ! Actuellement au couvoir de St Laurent, nous expédions entre 500 000 et 600 000 œufs par semaine (480 000 & 500 000€/semaine), vous ajoutez à ça l’incubation et la Bretagne, on estime qu’il doit y avoir quand même des rentrées d’argent et des bénéfices dégagés.

C’est pour cela que nous allons vous consulter pour avoir votre avis encore une fois : est-ce que vous voulez vous contenter d’une augmentation de 0.5% pour toute l’année ou estimez-vous que votre travail mérite d’être mieux récompensé ? On ne le répètera jamais assez ... vous le valez bien !

Si cette augmentation de 0,5% vous satisfait, nous accepterons votre décision ; si ce n’est pas le cas, nous envisagerons une ou plusieurs journées d’action à partir du mois d’Avril pour obtenir une augmentation digne de votre travail … sans mettre en péril la situation financière de l’entreprise GRELIER.

Au dos de cette page, remplissez SVP le questionnaire et remettez-le nous sous enveloppe fermée dans le courrier interne ou à : CGT GRELIER la Bohardière BP1 49290 St Laurent de la Plaine, ou à l’adresse Mail en haut du tract. Directement à Paul BONETT ou à Philippe GUINOISEAU.

N’oublions pas ! C’est vous qui décidez !

Questionnaire

  • Êtes-vous prêt à accepter une augmentation de 0.5% pour l’année 2015 ?

OUI c NON c *

  • Quel serait pour vous une augmentation conséquente ?

1% c 2% c 3% c plus c

  • Seriez-vous prêt à vous mobiliser pour obtenir ce que vous demandez ?

OUI c NON c

*Cocher la réponse

Merci de votre réponse

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 18:25

Chers collègues, comme vous avez pu vous en rendre compte lors de la réunion d’information, la Holding « HENDRIX » se porte bien, même très bien, surtout pour les actionnaires.

Nous n’allons pas mettre en cause les objectifs d’HENDRIX, c’est une bonne chose que cette société investisse et qu’elle ait des plans d’avenir, cela peut présager une sécurisation de nos emplois.

La seule chose qui nous dérange est au niveau de l’augmentation des salaires ! Quand vous entendez les discours des dirigeants : il ne faut pas tirer sur la corde, préférant une prime d’intéressement et ou une participation aux bénéfices … C’est bien mais les deux ce serait mieux ! Pour rappel, les primes et participation, ne comptent pas pour nos « futures retraites ».

En réunion d’information, vous avez également tous entendus la complainte sur la fiscalité Française ! Nous osons espérer que le Groupe Hendrix connaissait déjà le système Français avant de racheter Grelier, ou alors il y a des questions à se poser !

Il a été oublié de dire qu’au niveau agricole, l’entreprise bénéficie déjà de nombreux allégements de charges, entre autre :

  • la réduction « dite Fillon » qui est une baisse des cotisations patronales de sécurité sociale (maladie, maternité, invalidité, accidents du travail, maladies professionnelles, vieillesse, décès), des allocations familiales sur les salaires inférieurs à un certain seuil ;
  • la contribution de solidarité pour l'autonomie (CSA) ;
  • la contribution due au Fnal (Fonds National d’Aide au Logement).

La réduction Fillon s'applique sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le Smic (soit 15,37€ en horaire brut au 1er janvier 2015).

À noter : depuis le 1er janvier 2015, la rémunération comprend aussi les temps de pause, d'habillage et de déshabillage, de coupure et d'amplitude et les temps de douche.

C’est bizarre ou est-ce le hasard d’en retrouver une partie dans les négociations sur l’accord 35h !

Un exemple sur votre bulletin de salaire, la ligne « allocations familiales = 5.250% » passe à partir du 01.01.2015 à 3.45%, ce qui équivaut à peu près à 33€, vous ajoutez à ça l’allègement cotisations patronales. Faites les comptes !

Et le fameux CICE ! Il a bien été utilisé par nos sociétés et tout cela sans contrepartie.

En plus, le Gouvernement, par la mise en œuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité, va contribuer dans des proportions inédites à restaurer la compétitivité des entreprises des secteurs agricole et agroalimentaire, directement soumises à la concurrence mondiale, ce qui est notre cas.

Dès 2015, ce sont 729 M€ d’allègements de charges sociales et fiscales supplémentaires par rapport à cette année qui bénéficieront directement aux secteurs agricole et agroalimentaire et qui viendront s’ajouter au soutien de 662M€ déjà alloué au travers du CICE en 2014. Cet effort traduit la mobilisation en faveur de l’emploi dans un secteur qui occupe 1.5 millions de salariés ]

Ça semble encourageant pour l’emploi ! Il faut juste ne pas oublier que ce sont nos impôts, donc nous y contribuons. C’est beau mais pendant ce temps-là, qui trime ? Et bien c’est encore nous !

Notre dur labeur mérite d’être récompensé et valorisé, c’est aussi grâce à vous que l’entreprise se porte bien.

Nous voulons une augmentation des salaires digne de NOTRE TRAVAIL … parce que vous le valez bien !

SVP, merci de répondre à ce petit questionnaire :

  • Une augmentation du SMIC de 0.8% suffit-elle ? OUI ou NON

Si c’est NON, combien d’augmentation voudriez-vous : ______ %

  • Seriez-vous prêt à vous mobiliser pour obtenir cette augmentation ? OUI ou NON

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Vous ne voulez pas en restez-là ! Ensemble dans le syndicat, nous serons plus forts.

Bulletin de contact et de syndicalisation

Nom : ____________________________ Prénom : ________________________

Adresse :__________________________________________________________

Code postal :___________ Ville : _______________________________________

Secteur d’activité :___________________________________________________

Téléphone : ________________________________________________________

Mail : _________________________@__________________________________

A mettre sous enveloppe et à déposer dans le casier CGT GRELIER à l’accueil de la Bohardière.

Contact ( : 0682475629

St Laurent de la plaine, février 2015

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